In my book, A Lao Wedding, I mention that a monk or someone who understands the horasat (Astrology) studies if the groom and bride are compatible and when is a good day to marry. A text (in French) from the Ecole Francaise d'Extreme Orient (The French School of Extreme Orient) written by Louis Finot (RECHERCHES SUR LA LITTERATUR E LAOTIENNE Par Louis FINOT, then director of the Ecole Française d'Extrême-Orient - 1917) is now in the public domain provide useful background. He studied the Lao palm leaves manuscripts which are the tresor troves to understand Lao-Thai-Khmer cultures (more about Palm Leaves manuscripts can be found in this short article from the British library: http://bit.ly/1TV7zqz)
If you have time, read the whole manuscript as it narrates the development of Lao and religious (tham) language, how it compares to Thai and Khmer language. The full book can be found here: http://cdn.notesdumontroyal.com/document/100r1.pdf
Here is an abstract text in French:
Les actes de la vie privée sont déterminés par les règles d'un manuel de divination intitulé Horasat (horâçâstra). On y trouve l'indication des jours fastes et néfastes pour les voyages, les entreprises, les diverses occupations : par exemple, un certain jour, on peut labourer, faire du commerce, etc. mais non brûler ou enterrer un mort ; un autre jour, on peut commencer la construction d'une maison, mais non chercher du bois dans la forêt. Le Horasat s'occupe tout spécialement des conditions du mariage. Il faut d'abord examiner en quelle année se place la naissance de chacun des futurs époux. De ce point de vue, les années sont caractérisées par un des cinq éléments : eau (nam), terre (din), feu (/a/), bois (mai) et fer (lek). Ainsi les années du Rat et du Porc (cai et kai sont des années d'eau ; celles du Bœuf, du Tigre et du Dragon (pao, yi, si), de terre ; celles du Serpent et du Cheval (sai, xaha), de feu ; celles du Lièvre et du Chien (mao, set), de bois ; celles de la Chèvre, du Singe et du Coq (mot, san, rao), de fer. Il y a des combinaisons favorables (eau et terre) et d'autres funestes (eau et feu). Donc un homme né dans une année du Rat pourra épouser une jeune fille née dans une année du Tigre, mais jamais une autre née dans l'année du Serpent. Ce n'est pas tout : les pères des fiancés doivent être, eux aussi, dans un rapport autorisé. D'après leur année de naissance, ils sont qualifiés de tevada, kon ou yak (dieu, homme, yaksa) : si l'un des pères est tevada et l'autre yak, le mariage est contre-indiqué ; rien ne s'y oppose au contraire, si les pères sont tous deux yak, ou si l'un est tevada et l'autre « homme ».
Enfin il faut choisir un jour faste pour les noces. Les trente jours du mois sont marqués de l'une des quatre figures suivantes [voir Photo 1].
La première seule est favorable ; les autres présagent respectivement la mort prématurée du mari, la mort de la femme à la suite d'un accouchement, enfin le divorce. On fait usage dans les calculs astrologiques d'un cercle formé d'une série de 8 animaux, savoir : i. Bœuf. 2. Garuda. 3. Chat. 4. Râjasïha. 5. Tigre. 6. Dragon. 7. Rat. 8. Eléphant. Le ms. de Vat That donne le modèle d'un cercle de ce genre, qui porte au centre: «dissa tan 8 ». Les 8 animaux correspondent donc aux 8 points cardinaux. Ceci est confirmé par un kbuon cambodgien, qui les met de plus en rapport avec les lettres de l'alphabet pour les inductions à tirer des noms. Voici le tableau de ces correspondances (') [voir Photo 2]
Il existe à Vieng Chan, dans le hall de la Résidence supérieure, une grande dalle sculptée provenant de Vat Si Muong et qui porte un de ces cercles divinatoires, mesurant environ i m. 5 de haut sur 1 m. 15 de large (pi. IX). Les huit animaux sont rangés en file autour de la circonférence. Les numéros correspondants sont inscrits, comme le montre la figure ci-dessous, dans deux zones concentriques, la zone extérieure contenant les chiffres 1-8, l'intérieure les séries 1-8, 3-6. Deux autres compartiments, vers le centre, renferment, l'un le chiffre 9, l'autre les chiffres 1-8 disposés sur deux lignes, dans un ordre particulier (voir photo 3).
Je regrette de ne pouvoir donner aucun renseignement sur l'usage pratique de cette figure. Peut-être l'étude du horaçâstra laotien fournira-t-elle la clef de ce petit problème. Au Cambodge, on fait usage de 7 de ces tableaux correspondant aux 7 jours de la semaine ; la situation des animaux par rapport aux 7 jours diffère. On s'en sert pour déterminer la position où on doit se placer pour différents actes de la vie, par exemple, pour soutenir un procès au tribunal, labourer une rizière, livrer bataille. Pour un procès, il faut avoir Krut derrière soi, c'est- à-dire tourner le dos au point cardinal occupé ce jour-là par Krut ; pour faire les rizières ou livrer bataillé, il faut avoir respectivement derrière soi le chat et le râcsi.